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 Kim Min Jun ~ Le rêve brisé

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MessageSujet: Kim Min Jun ~ Le rêve brisé   Kim Min Jun ~ Le rêve brisé EmptyMar 6 Aoû - 9:51


Min Jun Kim


Âge 19 ans ▬ Origines Corée du Sud ▬ Orientation sexuelle Hétérosexuelle ▬ Statut social Célibataire ▬ Groupe Innocents ▬ Ok by Seunghyun


I live   Caractère
This is who I was. This is who I am.


Min Jun est généralement jovial, plein d’entrain, d’énergie à revendre. Toujours de la musique dans les oreilles, il pianote sur sa jambe, se lance dans quelques pas de danse par ci par là, une nouvelle idée de danse en tête.

Malgré son handicap de la parole, il trouve des moyens de communiquer grâce à son téléphone : textos, bloc notes, de texte à message vocal même, emojis. Tout est bon exprimer sa pensée, ses émotions. Son visage est un livre ouvert : ses traits fins se durcissent lorsque son humeur s’assombrit; ses grands yeux trahissent peur, tristesse, colère; ses lèvres révèlent des dents immaculées lorsque la joie l’habite, un large sourire aussi rayonnant que contagieux. Min Jun est étonnamment joyeux pour un garçon en difficulté. Il arrive à percevoir la beauté en chaque chose et l’exprime par sa danse, comme un hommage au monde qui l’entoure et que lui seul peut voir, car il est capable de tendre l’oreille là où le bruit de nos vies occupées distrairait quiconque. Observateur, curieux, passionné, émerveillé tel un éternel enfant.


Malheureusement, sa bonne humeur légendaire s’est effacée comme des traces dans le sable, balayées par la marrée de sa dépression post accident. Il ne sourit plus autant, mais son sourire aussi radieux qu’auparavant est très cher à ses proches, considérant sa rareté désormais. Ses yeux autrefois brillants d’espérance sont voilés de lassitude. Ses mouvements autrefois si fluides sont saccadés, leur grâce fragilisée par l’effort accompli…On le regarde marcher avec compassion, comme un bel oiseau aux couleurs ternies d’avoir trop roulé dans la poussière et aux ailes si élégantes, brisées, pendantes à ses côtés.


Min Jun est devenu sarcastique, ironique, par auto-défense. Il était auparavant gêné, timide, pour devenir à présent réservé, distant. Les gens en qui il avait confiance l’ont livré à un endroit dangereux. Trahi, Min Jun n’accordera plus sa confiance aussi facilement. Il se prétend froid, alors qu’il est fragile. Il préfère à présent imaginer le pire, qui a plus tendance à arriver que le meilleur, afin de s’éviter la déception d’avoir attendu en vain. Il demeure toutefois une pointe d’espoir en lui, que les choses vont s’arranger, que les jours meilleurs existent. Il suffit de savoir y rallumer le feu.




Before   Histoire
This is my story...

                avril 2016
Cher journal,

Mon psy veut que je tienne un journal apparemment. Pour tenir compte de ma progression, mon processus de réhabilitation et tout ça. Personnellement, je ne vois pourquoi je devrais écrire ce que je pense. Je lui raconte déjà tout chaque deux semaines.

En tout cas, pas le choix ça a l’air. Ma mère me surveille même pour s’assurer je fais « ce devoir » assidûment. Elle lit par-dessus mon épaule parfois. De tout façon, je suis habitué d’écrire. ha ha.

Par où commencer…

Je m’appelle Kim Min Jun. J’avais une vie banale d’un adolescent de 14 ans jusqu’à l’accident…
J’étais étudiant en danse à la Haute École d’Arts de Busan, ma ville natale. J’étais parmi les meilleurs de ma cohorte, mon professeur voyait grand pour moi. J’allais même pouvoir me joindre à des groupes d’étoiles montantes…enfin, j’aurais pu être dans un groupe danse/chant, mais je ne peux pas parler. Petit détail, je suis muet. Depuis ma naissance. Un problème de cordes vocales, une tare génétique. Ma mère s’en est toujours voulue. Mais je lui répète que ce n’est pas sa faute. Elle a apprit le langage des signes avec moi. Mon père se débrouille mais il préfère nettement quand j’écris ce que je veux dire.

Bref, je comptais entrer un concours national de danse, malgré mon handicap j’étais si passionné que mon talent avait attiré l’œil de mes professeurs qui me poussaient à persévérer. Voyez vous cela? le premier danseur muet à brûler les planches de la scène!

Un soir de novembre, j’étais en voiture avec mon oncle Taeyoung et mon cousin Jiyoung, de deux ans plus jeune, que je voyais comme un frère. Nos parents sont très proches et nous passions tout notre temps ensemble. Mon oncle au volant du véhicule, Jiyoung devant et moi derrière. Je revenais d’une pratique au studio et j’allais souper chez mon oncle. Le beau temps nous avait quitté cette journée pour une pluie torrentielle. J’ai détaché ma ceinture un moment à peine, pour fouiller dans mon sac dans le coffre. Nous étions arrêtés à un feu rouge, sur le bord d’une route peu fréquentée, où était le mal?

Mon oncle n’a jamais vu venir l’autre voiture. Elle est arrivée par la gauche…et a fracassé notre petite voiture de plein fouet, à pleine vitesse. Je me rappelle très bien la déflagration de l’impact, comme un coup de tonnerre effroyable, et le bruit horrible de la tôle froissée…et les vitres qui explosent, se répandant sur moi, mon oncle qui a perdu conscience en happant le volant de son front et Jiyoung qui hurle et hurle encore…

 Je pense bien avoir perdu conscience moi-même. J’ai ouvert les yeux sur l’horreur, regrettant aussitôt mon geste. Mais je ne pouvais plus refermer les yeux. Le bourdonnement à mes oreilles me gardait éveillé. Mon oncle ne s’était pas encore relevé, écrasé sur le volant. Jiyoung pleurait, le secouait, il avait du sang sur ses bras et ses vêtements. Je saignais moi-même d’une vilaine plaie à la tête. Mais plus que tout j’avais envie de hurler. Remuer me faisait atrocement mal. Mon dos…mon dos mon dieu je sentais la douleur irradier de ma colonne. Et mes jambes…c’est comme si elles avaient été sciées en deux. J’ai dû vérifier qu’elles étaient bien là. Stupidement, j’ouvrais la bouche pour rassurer Jiyoung…je parvins à lui prendre le bras, lui dire que j’étais en vie..mais mon visage en larmes ne devait pas le rassurer. Les ambulanciers nous ont sorti de là. Tous les trois sur des civières malgré que Jiyoung clamait qu’il n’avait rien. Il a du expliquer que je ne pouvais pas parler mais que je pourrais écrire…mon téléphone était probablement au fond de la voiture, ou dans le fossé je ne sais où.

À l’hôpital, ce fut une collection de mauvaises nouvelles…la pire était celle du décès de mon oncle…J’étais dévasté pour Jiyoung. Et j’avais perdu comme mon second père…Mon oncle et moi étions très proches..il avait su me supporter dans mes études de danse, remarquer ma passion et me pousser à aller de l’avant. Mon oncle était peintre. Il savait que la vie d’artiste était dure, mais qu’elle en valait la peine, si ça venait du cœur. Un grand homme qu’il était.

La seconde mauvaise nouvelle fut :


Vous ne pourrez plus jamais marcher.

Pour un danseur, ça revenait à dire :

votre vie est finie.

Et je pensais bien que c’était le cas. Mais après avoir été abattu par le désespoir pendant le premier mois…j’ai repensé à mon oncle et combien il me répétait de ne jamais abandonner. Alors je me suis battu. Et j’ai suivi 4 ans de thérapie physique…et j’ai remarché.

C’était incroyablement dur, je voulais abandonner, j’avais tellement mal…je pleurais de ne pas avoir contrôle de mon propre corps. Mes parents étaient impuissants, investissant dans ma santé au péril de la leur. Pourtant quand j’ai commencé à voir que ma volonté dépassait mes limites physiques, que je reprenais le dessus, j’ai eu la conviction que tout cela menait quelque part et j’ai repris mon aplomb.

J’allais marcher.

J’allais même danser à nouveau.

J’étais né pour danser, alors soit je dansais à nouveau, soit je crevais.

Octobre 2016

Cher journal,

J’ai cessé ma réhabilitation il y a quatre mois. Je marche…mais c’est à peu près ça. J’ai parfois besoin d’une canne pour me déplacer. Je ne reste pas longtemps debout. Je vis sur les anti-douleurs… J’ai l’air de ce fameux docteur à la télé…la série que ma mère écoute, Dr House? Lui. Mes parents trouvent que c’est un miracle, Min Jun marche! Mais je ne peux toujours pas danser..et marcher me fait mal..Enfin, après près de 3 ans de chaise roulante…c’est un bon début.

Ma psy est fière de moi. Je reprends du mieux, mon moral est stable. Ma santé s’améliore selon les médecins. J’ai repris un peu de poids. Je mange un peu plus chaque jour. Elle me considère presque « guéri ». L’accident n’est plus qu’un mauvais souvenir, pas vrai? Si seulement je pouvais le croire..
 

Janvier 2017

Cher journal,

J’ai repris une vie « normale ». Je tente de finir mes études…enfin, les cours de base, pas la danse bien sûr…je ne suis pas encore assez remis. Mes professeurs me disent de me concentrer sur les matières à étudier, la danse viendra après. Je trouve leurs mots vides, glacés, comme un 
vent d’hiver.

Ma mère trouve que j’ai pâli. Jiyoung s’en fait pour moi. Je leur dis que tout va bien, que c’est passager. Les études me préoccupent. Et cette constante douleur dans ma jambe gauche.. je porte mon atèle au genou, oui oui. Jiyoung est un vrai ange, je ne sais pas comment le remercier. Un meilleur ami hors pair, un frère. Il m’aide même à marcher pour l’école parfois. Il prend mon sac. On fait pratiquement tout ensemble, ça fait encore plus mal de devoir lui cacher la culpabilité que j’ai…

Mars 2017

Cher journal,

J’ai décidé d’en finir

Je ne peux pas danser sans m’écrouler au sol.

Je n’ai plus rien à m’accrocher

Mes parents s’appauvrissent, ma santé ne progresse pas.

J’erre sans but dans ce monde.

Jiyoung n’aurait pas dû perdre son père, il aurait fallu que ce soit moi qui meurt.

Lorsque la psy lira mon rapport demain, il sera trop tard.

Adieu,


죄송 해요..사랑해 (I'm sorry, i love you)
  
 
 
Juin 2017
 


Cher journal,

Étonnant pas vrai? Je suis encore là. Inutile de dire que j’ai échoué. Je m’en veux encore plus qu’avant. Je devrais m’excuser 100 fois à Jiyoung pour tout ce que je lui fais endurer…

Je revois sans cesse son visage en larmes quand je me suis éveillé sur le lit d’hôpital, mes poignets pansés, mes veines propulsant à nouveau du sang dans mon corps… Il comprenait pourquoi j’étais fâché contre lui…et pourtant je ne pouvais pas lui en vouloir.

Et me revoilà en thérapie..encore..à écrire ces foutus rapports…mes médicaments sont surveillés, ma consommation d’aspirines restreinte, je suis tenu loin des couteaux et objets tranchants comme jamais. Je suis désormais dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, pour faire changement!

Pour être honnête, être dépressif entre quatre murs blancs ici ou chez moi ne fait pas grande différence..enfin, soyons optimiste?

Jiyoung me rend visite, me fait sortir. On va au ciné. On magasine cds pour que je me refasse des chorégraphies.

Je vais  pouvoir rentrer chez moi cette semaine. Je devrais me réjouir de revoir mes parents, mais j’ai tellement honte de moi…incapable de me relever, comment les regarder en face alors 
qu’ils ont tout donné? je suis un fils ingrat…

 
Septembre 2017

Cher journal,

Je..suis sans mot.

La décision est tombée hier. Mes parents ont signé…même ma tante, celle vers qui je me tournais pour conseils et écoute…même ma tante est d’accord. Je serai envoyé à Poveglia.
Juste d’y penser j’en frissonne de peur, j’en bouille de rage, j’en pleure de désespoir. Comment ils ont pu m’envoyer là-bas? C’est un asile…un endroit pour les fous…et je ne suis pas fou!
Je suis juste suicidaire, c’est pas compliqué?

…je ne suis pas fou, hein?

J’ai tellement peur…il y a des malades là-bas! Des types qui ont tué des gens, des types qui entendent des voix, des personnalités multiples, des criminels…je ne peux pas aller là…je suis juste dépressif…j’ai juste besoin de soutien…mes parents me livrent comme un agneau aux loups…comment ont-ils pu..?

Jiyoung…tu va me manquer mon ami, mon frère, dongsaeng..

Je vais me battre pour survivre, pour toi, et revenir bientôt. Si je vais mieux, je serai libéré, pas vrai?

Je reverrai le soleil se lever sur Busan, prenant une bière sur le toit de mon appartement, trinquant avec Jiyoung, à nos études presque achevées, à nos futures vies pleines de projets, à quelle fille on va marier, quel type de chien on va adopter au refuge du quartier.

Fighting, Jiyoung, fighting! Hyung va te rendre fier, tu vas voir.

Adieu


Kim Min Jun




Mon nom est Jack, j'ai 25 ans. La personnalitée sur mon avatar est Park Jimin.


:copyright: Halloween de Never Utopia

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