Il faut être fort pour surmonté toutes les obstacles de la vie… Disons que le petit Charlie n’est pas la personne la plus forte, question de retenir ses émotions. S’il est fâché, il est facile de le savoir, s’il est triste il va vous le dire, s’il est joyeux… Vous allez être sourd parce qu’il est plutôt un homme bruyant. Il n’e passe pas inaperçue à vrai dire. Le jeune Chinois est une vraie boule d’énergie et d’émotion. Il donne pratiquement le sourire à tous ceux qui le croisent. L’enfant à un esprit vif et positif, certes, il va pleurer de temps à autres, comme tout humain, mais après, il se remonte les manches et essai toujours voir le côté positif… Même s’il n’y en a pas beaucoup lorsqu’on vit à Poveglia. Charlie est curieux de nature, il aime apprendre et découvrir… Oui oui il aime apprendre, même s’il était une peste à l’école. Disons qu’il  a plus qu’une façon pour apprendre la matière, être assit à longueur de journée sur une chaise n’est pas la meilleure. Même si le garçon dégage une image plutôt innocente et complétement idiot, le jeune est doué de raison. Il n’est peut-être pas l’un de ses scientifiques travaillant pour cet asile, mais il est clair que le jeune homme est plutôt doué.

Perkins à tendance à s’attacher rapidement aux gens qui l’approche. Il aime bien croire que tous êtres humains à du bien en eux… Certes naïf de sa part, mais il ne peut s’empêcher de le penser. Il aime mieux croire qu’il y a de l’espoir et de l’humanité chez chaque être humain que de voir simplement leurs erreurs et leur crime. Quand l’on est entouré de désespoir, il faut bien trouver une façon de rester positif et ne pas perdre la tête. Le jeune Charlie aime bien lire… enfin essayer de lire, souffrant de dyslexie, le pauvre a beaucoup de misère à déchiffrer les textes… Mais le jeune persévère, il ne veut pas s’avouer vaincu. Certes, il lit des livres allemands et mandarin, mais il a commencé à apprendre… enfin essayer d’apprendre l’anglais et le français pour pouvoir mieux communiquer avec les gens de cette place.  Il ne baissera jamais les bras, il veut, il peut.

Des vagues monstrueuses risquaient d’engloutir le bateau de croisière, l’ou se trouvait des milliers de personnes. Certes aller en croisière avec un enfant de 4 ans n’était pas l’idée de génie, mais la petite famille ne voulait pas se séparer de leur MERVEILLEUX et UNIQUE petit garçon. Pourtant, à cet instant même, la famille Zheng regrettait amèrement leur choix voyant le chaos qui régnait sur l’embarcation. Tous étaient en état de panique, même si le bateau était énorme, la nature trouvait toujours moyen d’engloutir  les grandes inventions humaines. Le père du jeune Zhìyuan (Charlie) courrait à travers les couloirs, cherchant pour sa femme et son fils dans cette foule affoler. Il criait leurs noms désespérément espérant qu’ils étaient près des bateaux de sauvetage. Il priait le ciel qu’ils soient toujours en vie. Le jeune Huan Yue pleurait dans un coin, criant le nom de sa mère, qui malheureusement avait été repoussé par une foule complétement aveuglé par la peur. Comme de fait, le bateau sombra. Le jeune garçon de 4 ans avait été agrippé par une dame qui ne pouvait tout simplement pas le laisser seul comme cela. Seulement moins de la moitié des passagers survécus à cette tragédie, incluant le petit garçon de la famille Zheng… C’est ainsi que le jeune devient orphelin…
En fait c’est ce que Charlie s’amuse à raconter aux ignorants, à ses pauvres « victimes » car tous idiots peuvent gober n’importe quelle histoire lorsqu’on est assez convainquant... C’était beaucoup plus intéressant de dire que ses parents étaient mort dans une tragédie de la sorte, courant jusqu’à bout de souffle pour retrouver sa précieuse famille. En réalité ses parents avaient été abattus dans le dépanneur familial durant une nuit d’octobre… Beaucoup moins palpitant à raconter. Ce qui avait sauvé le jeune Charlie (Huan Yue) était simplement le fait qu’il était couché dans son lit dans l’appartement qui se trouvait juste au-dessus du dépanneur. Il aurait probablement été abattu aussi s’il c’était retrouver dans les bras de sa mère.
Vue que sa mère avait quitté sa famille depuis plusieurs années et n’avait jamais repris contact avec eux et que son père avait renié la sienne, le petit Charlie se trouvait donc sans famille. C’est donc comme cela que son petit voyage en Allemagne commença. Une famille bien riche avait décidé de prendre le petit Huan Yue sous leurs ailes, car la femme ne pouvait point avoir d’enfant suite à un cancer dévastateur. La famille Weissmüller était une famille aisée, sans à avoir la fortune de Céline Dion tout de même. Les premières années avec le jeune Chinois étaient plutôt difficiles. Premièrement parce que l’enfant ne parlais que Mandarin et bien sûr parce qu’il ne semblait pas s’adapter à cet nouvel environnement.


De plus le pauvre Charlie (le nom Huan Yue était maintenant délaissé, car les membres de cette famille étaient de vrais idiots… D’accord c’est l’avis d’un pré pubère) semblait avoir de la difficulté à apprendre cette nouvelle langue. L’enfant topait des scores incroyables dans ses classes…. Seulement dans les matières qui l’intéressait… Il était un enfant bruyant, souvent envoyé chez le directeur pour avoir déranger la classe ou avoir été impoli avec ces trous du cul (les professeurs). Rapidement, il fut diagnostiqué dyslexique avec un merveilleux trouble du déficit d’attention avec hyperactivité… Ce qui expliquait grandement pourquoi l’enfant était un « dérangement » pour ses classes.


Malheureusement, son aventure n’arrêtait pas là. Son père adoptif perdit tous les droits sur sa compagnie, plongeant ainsi la petite famille dans une situation peu agréable. Rapidement l’argent s’envolait mais rien ne rentrait pour combler le vide.


Évidemment, lorsqu’on doit vivre, nourrir notre famille, on est prêt à tout… Comme « vendre » son enfant à Poveglia pour survire. Charlie entra dans cet asile lorsqu’il venait tout juste d’avoir 15 ans. « Bonne fête mon beau! Tien ton cadeau est un asile! Bon voyage et bonne chance! ». Bien sûr ses « parents » n’avaient jamais dit cela, mais c’est ce que Charlie imaginait qu’ils pensaient. Bref, maintenant le jeune homme se présentait sous le nom de Charlie Perkins… beaucoup moins compliquer à prononcer et cela lui permettait de mettre son passé derrière lui… en quelque sorte. Il devait maintenant s’adapter dans cet endroit de fou…